Scénario Catastrophe [Libre à tous!]

Ca faisait bien deux heures que Victoria se tournait et se retournait, sans pouvoir trouver le sommeil. Et plus les heures passaient, moins elle avait envie de dormir. Moins elle avait envie de dormir, plus elle réfléchissait et plus elle réfléchissait plus ses pensées devenaient étrangement pessimistes. Alors bien sûr, comment s'endormir avec des idées noires qui trottent dans la tête ? Un véritable cercle vicieux. C'est bien pour cela que la jeune femme se décida à sortir de son lit, à très exactement trois heures et neuf minutes du matin.

Pourquoi donc n'arrivait-elle pas à s'endormir ? C'était assez régulier chez elle. Elle passait une ou deux nuits blanches par mois, sans en connaître les raisons. Et ce, depuis l'accident qui avait détruit sa maison ... Quoi qu'il en soit, elle tourna en rond dans sa chambre pendant une demie heure avant de pointer le bout de son nez dans le couloir. Elle s'ennuyait. Et elle avait beau tendre l'oreille, il n'avait vraisemblablement pas d'autres noctambules dans les parages qu'elle pourrait aller embêter.

Tant pis, elle sortit tout de même sur la pointe de ses pieds nus dans le couloir, direction le salon.

N'y voyant rien, elle se félicita d'avoir auparavant bien réussi à repérer et mémoriser les lieux. Si ça n'avait pas été le cas, Dieu seul sait où elle aurait atterri ! Elle parvint donc sans vraiment de soucis dans le salon, puisqu'une fois les couloirs des chambres passées, la lumière de la rue avait pu la guider. Elle était tellement forte qu'une fois dans la pièce, elle ne vit même pas la nécessite d'allumer la lampe.

Victoria s'avança lentement, cherchant des yeux la télécommande. Elle la trouva rapidement, puisqu'elle butta dedans assez violemment, l'envoya en dessous du canapé. Et pied nus, ce n'était pas forcement agréable. A partir de là, il y eut tout un enchainement d'évènement que la jeune femme ne contrôla pas du tout. Par un malheureux hasard, la télévision s'alluma sur un film d'horreur, pile au moment ou la blonde se fait trucider. Le son était bien évidement à fond, alors les cries qu'elle poussait devenait dix fois plus stridents. Sans oublier les bruitages mimant les coups de haches, le sang giclant et les os qui cassent.

Ne s'attendant absolument pas à se trouver face à ça, Victoria fit un bond en arrière et se heurta contre le canapé. Déséquilibrée, elle tenta tant bien que mal de se reprendre, sans succès puisqu'elle finit par s'étaler à terre, se tordant à moitié le poignet. Elle avait cependant qu'une idée fixe, éteindre cette saloperie de télévision avant que ça ne réveille tout l'institut. Vicky s'aplatit un peu plus à terre pour regarder sous le canapé et récupérer la télécommande. A tâtons, elle essaya de la choper mais elle avait beau se contorsionner dans tous les sens elle n'arrivait pas a l'atteindre. Et la bonne femme qui n'en finissait pas de crier et de se faire déchiqueter en petits bouts ...

Dans ce moment de panique, Victoria choisit d'utiliser les grands moyens sans réellement réfléchir. Créant un champs de force en dessous du canapé, elle le fit ainsi valdingué à l'autre bout de la pièce, le meuble se retrouvant à l'envers contre le mur. Avec un certain sourire de satisfaction, elle avisa la télécommande et se dépêcha d'éteindre la télévision.

Le calme était revenu.

"Nan mais franchement ... " Se chuchota-t-elle pour elle même avant de se laisser glisser contre le mur, essoufflée.

Comme toujours, Keith avait du mal à dormir, ce qui n'est pas étonnant quand on possède le dons d'empathie : pas moyens d'être maître de ses émotions et ses sensations, devoir supporter celles des autres et ne plus ressentir ses propres sentiments... parfois lorsqu'il y avait beaucoup de monde autour de lui, il n'arrivait même plus à distinguer ce que lui-même ressentait, toutes les émotions se confondaient sans même que le blondinet ne puisse savoir d'où elles venaient, enfin, de quelle personne.

Il se leva donc, utilisa son portable pour s'éclairer un peu afin de parvenir à trouver la sortie de sa chambre, sans réveiller son colocataire. Heureusement que les chambres n'étaient pas immense ! Au passage il avait saisi ses fringues, car il savait qu'il dormirait plus à présent, il avait eu la chance de s'endormir de vingt-trois heures à deux heures et des patates, mais s'était fait réveiller par un sentiment de peur : le sentiment que l'on ressent quand on sursaute dans un rêve, c'était sûrement quelqu'un de la chambre d'à côté qui avait fait un mauvais rêve. Au moins cquelqu'un pouvait se rendormir facilement, d'autant plus que qu'il ou elle était assez dans le coaltar pour plonger dans les bras de Morphée d'ici une ou deux minutes. Keith envia cette personne.

Il était donc presque trois heures et le blondinet s'était rendu dans la salle de bain pour prendre une douche puis s'habiller. Il enfila un baggy complètement déchiqueté, un t-shirt à manche longue rayé noir et blanc et son t-shirt rouge avec le fantôme qui joue de la flûte traversière... il aimait particulièrement ce t-shirt... original mais simple. Et bien-sûr il zippa son mn3 sur le col du t-shirt. L'étudiant prenait donc son temps dans la salle de bain quand soudain son pied le fit souffrir, mais ce n'était pas tout, un bruit du diable retenti avant qu'il ne ressente une terrible douleur au poignet et enfin la désagréable sensation du mauvaise chute. Tout ça c'était passé si vite, Keith se retrouva pas terre, appuyer contre le meuble de la salle de bain, il sentit aussi que quelqu'un utilisait ses pouvoirs. Après un dernier bruit atroce la situation sembla se calmer.

Malgré la douleur, Keith sortit de la salle de bain pour se diriger précipetamment dans le salon, il sentait que les sensations et sentiments qu'il ressentait venaient de là. Que c'était-il passé ? Une attaque ? Un combat ?! Une fois dans le salon il apperçut Victoria, récemment nommée prof d'art, contre un mur, toute essoufflée. Le blondinet afficha un air d'incompréhension et s'approcha, serrant son propre poignet dans sa main libre. Il regardait la prof et n'avait pas fait attention, mais le canapé n'était plus vraiment à sa place.

"Euh... vous devriez mettre de la glace sur votre poignet...mais qu'est ce qui s'est passé ?"

Effectivement la glace calmerait la douleur de l'enseignante et au passage celle de Keith. Lui restait planté là, un peu pris au dépourvu par tout ce qui venait de ce passé.

Les yeux fixés sur la télécommande, Victoria se demandait si elle pouvait encore la toucher sans que ça déclenche une autre catastrophe. Elle tenta de se remémorer ce qu'il venait de se passer sans comprendre comment elle avait pu mettre un tel bazar à elle toute seule. Ce n'était pas la première fois que ce genre de trucs lui arrivait et à chaque fois, elle se retrouvait comme une potiche à s'interroger sur les pourquoi du comment.

Encore un peu speed, l'arrivée de Keith qui venait voir ce qu'il se passait lui fit faire son deuxième bon en moins de cinq minutes.

"Ah ! Neil, Reid ... Non, attend ... Keith !" Dit elle en claquant des doigts

Elle n'avait jamais eu à apprendre autant de noms qu'à l'institut. Et elle avait beau faire beaucoup, beaucoup d'efforts, il lui était impossible de donner le prénom de quelqu'un sans en sortir deux ou trois avant. Victoria se releva, encore un peu tremblante regardant le jeune homme un peu perplexe. Elle n'avait pas encore percuté le coup du poignet.

"Oh ! Ca devrait aller ... Elle secoua un peu sa main en grimaçant. Ouais, finalement peut être que ... Victoria posa alors un regard exaspérer sur Keith. Et ben voilà ! Si tu me l'avait pas dit, je n'y aurais pas pensé et je n'aurais pas eu mal ! "

Ca se passait souvent comme ça. On se fait une petite égratignure, un petit bobo de tous les jours sans savoir quand, ni comment. Mais une fois que l'on s'en rend compte, ce petit bobo fait un mal de chien. Victoria soupira, haussa les épaules et fit un grand sourire au jeune homme. Le blâmer, à trois heures du mat' alors qu'il lui avait dit ça avec certainement toutes les meilleures intentions du monde n'était peut être pas très intelligent.

"C'est pas grave hein ! Sur le coup ça piquotte un peu, mais ça va passer ... "

Elle fit complètement l'impasse sur l'éventuel lien entre le conseil que venait de lui donner Keith, le fait qu'il tienne son propre poignet et son pouvoir. C'était des inférences bien trop compliquées à faire à cette heure là et après la frayeur qu'elle venait d'avoir. Victoria ferma la porte du salon et alluma la lumière qui la fit cligner les yeux quelques secondes.

"En revanche, ça c'est un peu plus grave. Dit-elle en prenant pleinement conscience de l'état de la pièce. Ça ne le fait pas du tout, du tout ! Un élève qui met un tel bazar ça peut passer. Il est jeune, les pouvoirs marchent pas et blablabla ... Le ton de Victoria devenait de plus en plus hystérique et elle commençait à faire des grands gestes avec ses bras. Mais un prof' ! Ca peut pas ! Je ne sais même pas comment j'ai pu faire ça ! J'ai pas réfléchie ! Comment je vais expliquer ça ? Elle se tourna alors brusquement vers Keith. Mais j'y pense, tu es un élève toi ... "

Un plan machiavélique commençait a germé dans son esprit qu'elle chassa en claquant des mains.

"Non, oublie ça. C'est horrible comme solution .... Tu crois qu'ils y en a d'autres qui ont entendu ? Tu as entendu ou tu te baladais juste dans le coin ? Dis-moi que tu te baladais, ça m'arrangerait ! "

Parce que si Keith avait entendu, d'autres avaient très bien pu entendre aussi. Alors soient ils avaient trop la frousse pour venir voir ce qu'il se passait, soit ils étaient déjà en route. Elle prit alors une grande inspiration et commença aà se parler à elle même.

"Bon, bon ... Avant tout, on se calme. Il y a juste à remettre le canapé. Replacer deux trois trucs et ça devrait aller. Réparer ses bêtises. Ça fait responsable. Ça fait très prof'. Je vais faire ça ... "

Entourant le meuble de son champs de force, Victoria entreprit alors de le remettre à sa place, tout en détaillant Keith pour la première fois.

"Ben dis donc. Tu es déjà tout beau, tout propre. Tu comptais faire le mur ?"

La prof regarda le blondinet, se trompant deux fois de prénom avant de retrouver le bon. Enfin Keith ne lui en voulu pas : elle n'était pas depuis longtemps l'institue. Par la suite les enchaîna les réplique sans laisse le temps à Keith de répondre. Elle affirma que son poignet ne la faisait pas souffrir pourtant, quand on manque de casser le poignet ce n'est pas une douleur anodine, disons que ça fini par passer, mais on le sent quand même. Et avec le merveilleux cadeau que la nature lui avait fait : Keith avait le bonheur d'être bien placé pour ressentir cette douleur. Ensuite elle lui fit un speach sur le désordre qu'elle avait mit dans la pièce et semblait avoir une idée quelque peu enfantine "Mais j'y pense, tu es un élève toi..." ça voulait tout dire, Keith afficha un air septique. Heureusement la jeune femme mis de côté cette idée. De toute façon Keith n'était pas capable de ce genre de chose avec son pouvoir, au mieux il aurait détruit le canapé et tout ce qui se trouvait autour de lui avec une vague d'énergie, mais vraiment détruit, comme ce qu'il avait fait dans son lycée il y'avait deux ans de ça.

Puis la prof décida de remettre les choses en place et demanda à Keith ce qu'il faisait habiller et prêt à une telle heure. Enfin il allait pouvoir en placer une. Disons que son interlocutrice semblait du genre bavarde. Posant tout un tas de questions et affirmant tout un tas de choses. Le blondinet afficha donc un sourire avant de lui répondre d'une voix calme.

"Bon alors tout d'abord je pense qu'il y a d'autre gens qui ont en entendu...envoyer un canapé dans le mur c'est pas très discret... ensuite je vais vous aider à remettre ce bazar en place et pour finir je suis habiller parce que je pense que j'ai épuisé mon cotas de sommeil pour la nuit donc autant se préparer maintenant plutôt qu'à huit heures où les salles de bains seront toutes réquisitionnées."

Voilà, il avait presque répondu à tout ce qu'avait dit la prof d'art. Il s'avança près du canapé qui n'était plus trop à sa place. Il afficha un air blasé...comment s'était débrouiller la jeune femme pour l'envoyer ici et surtout pourquoi ? C'était peut-être un pesse temps pour elle...Keith commença à partir dans son délire tout seul avant de pensé qu'il fallait faire quelque chose.

"Bon si on prend chacun un bout on doit pouvoir le bouger...ça va aller votre poignet ?"

Question peut-être stupide : si la douleur revenait il serait au première loge pour être témoin. Décidément... il parait que l'empathie est une qualité. Mais à ce point là quand même...c'était une malédiction pour Keith. Enfin bon, il était empathe, ça faisait partit de ce qu'il était donc pour rien au monde il n'aurait refuser ce dons...et puis après tout, sa mère possédait le même dons et semblais le maîtriser, il n'y avait pas de raison pour que lui ne puisse pas en faire de même.

"M'oui, tu as peut-être raison." Répondit Victoria à Keith, d'un air tout à coup très sérieux.

Effectivement, faire valdinguer des meubles ne devait pas passer inaperçu. Une télévision avec le son à fond, non plus. Non, finalement, il n'y avait pas de questions à se poser. Elle ne savait même pas pourquoi elle le faisait. C'était sûr que d'autres avait entendu. Le tout, était de remettre en ordre avant que l'histoire s'ébruite. Sinon, elle ne ferait pas bonne figure. Ni auprès des élèves, ni auprès des X men.

"C'est juste un accident, hein ! Dit elle alors précipitamment. Ne va pas croire que je suis assez violente pour mettre à sac une pièce. C'est juste que je n'aime pas les films d'horreurs. Surtout quand il y a des boyaux un peu partout ... "

L'histoire du film d'horreur pouvait sembler venir comme un cheveu sur la soupe pour celui qui ne savait pas pourquoi exactement Victoria s'était mise dans cette situation. Mais ça, la jeune femme ne s'en rendait pas vraiment compte et passa juste à autre chose.

"Ah oui, oui ! Tu as bien fait. C'est un vrai rush le matin dans le coin des salles de bains. Les périodes de soldes, c'est pas mieux. Et puis entre nous, le cliché de la nana qui met trois quart d'heure pour se préparer, c'est parfois totalement vrai ... Quoi que les mecs, c'est pas mieux ... " Finit elle par dire en lui adressant un clin d'oeil.

Elle se tourna alors vers le canapé et l'examina attentivement sous toutes les coutures, tout en répondant à Keith..

"C'est gentil de vouloir m'aider. Alors je crois qu'il va falloir le prendre par là. Oui, oui ... Ah, non, tu vas le prendre par là et on va le basculer là. Si seulement j'avais mon carnet à croquis ..." Dit elle en croisant les bras d'un air un peu perplexe.

La jeune femme se prenait la tête pour pas grand-chose. Elle voulait juste ne pas faire de bêtises et risquer de casser quelque chose. Pendant ce temps là, le jeune homme s'inquiétait une fois encore pour son poignet.

"Mais enfin ! Je t'ai dit que ça irais, pourquoi tu insi ... Et là, ça fit enfin tilt chez Victoria qui reprit un ton bien plus calme. Oh ! Je vois. Je suis bête, je n'avait pas pensé à ta capacité."

A être trop obnubilée par sa propre frayeur et sur l'état du salon, non seulement elle oubliait totalement que son poignet la lançait, bien que légèrement, mais que le garçon qu'elle avait en face d'elle pouvait également le ressentir. C'était vrai, elle n'avait pas vraiment mal, elle n'avait jamais été douillette de toute manière. Mais comment Keith percevait cette douleur ?

"Ce n'est pas plus mal après tout. Ca pourrait te faire un entrainement. Ça ne devrait pas être trop douloureux, je devrais un peu plus sentir mon poignet, c'est tout."

Il n'y a pas d'heure pour apprendre. Même en pleine nuit. Victoria lui fit un sourire confiant avant de frapper dans ses mains.

"Bon, pas besoin de croquis, on fait ça au feeling ! Elle se positionna à un bout du canapé, finalement, comme l'avait suggéré Keith. Tu es prêt ?"

Décidément, cette prof était plutôt…étrange. Un accident okay…mais quel était le rapport avec les films d’horreurs… Elle avait peut-être regarder un film d’horreur tellement effrayant que cela avait déclanché son don… quand même… il faut vraiment être sensible pour avoir peur des navets qui se disent films d’horreurs. Enfin bon, chacun son truc. La prof enchaîna directement sur le cliché des filles et de la salle de bain, affirmant aussi que les mecs n’étaient pas mieux des fois, elle avait totalement raison, Keith en avait connu qui passaient quinze ans à se coiffer. Lui n’avait pas trop de problèmes : il coiffait ses cheveux de la façon qu’il voulait qu’ils soient et les laissaient sécher et basta. Il avait naturellement les cheveux lisses et comme il faisait en sorte qu’ils lui tombent sur les yeux… sur le plan capillaire Keith avait eu de la chance.

Ensuite elle voulu croquer la façon dont-ils pourraient prendre le canapé pour le déplacer. Le blondinet qui attendait à côté de l’objet en question afficha un air blasé… pourquoi les gens qui savent dessiner ressentent-ils toujours le besoin d’expliquer les choses par des croquis ou des schémas ?! C’est vraiment une manie chez eux. Enfin disons que les schémas sont surtout appréciés par les scientifiques, mais là n’est pas la question. Et puis, elle se souvint du pourvoir de Keith affirmant que tout ceci lui ferait un entraînement. Le blondinet soupira. Un entraînement à trois heures du matin… okay, mais tout ce qu’ils voulait lui s’était apprendre ne plus sentir la douleurs des autres, pas apprendre à souffrir en silence.

Enfin, elle pris place à un bout du canapé, elle avait mit de côté son histoire de croquis, l’étudiant afficha un sourire rassuré. Au moins ils n’allaient pas se prendre la tête sur le déplacement d’un canapé. Franchement à deux, même avec un gros meuble, on pouvait facilement manœuvrer pour le remettre en place. Quoi que cela pourrait avoir comme effet de finir le travaille de cassure que la chute avait fait sur le poignet de la prof.

« Alors allons y, il faudrait le faire pivoter et ensuite il suffira de le déplacer pour le remettre à sa place habituelle. »

Faire du travail de déménageur en pleine nuit… si Keith avait su il y a deux ans que c’était ce qui l’attendrait en rejoignant l’institue il avait eut vite fait de prendre ses jambes à son cou. Aujourd’hui tout cela ne l’étonnait qu’a moitié, après tout dans une école pour mutant on voit de tout : des gens avec des ailles dans le dos, d’autres qui transforme la fontaine en patinoires alors refaire la déco en pleine nuit… ça ne surprendra personne ici !